SUITE À
«Dans le corps d’un texte, locution à remplacer par à cause de, à la suite de, en conséquence de, par suite de. À cause d’une (et non *suite à une) panne d’électricité…»(1)
«(votre lettre, votre demande, etc.) Dans une formule d’introduction, on écrira plutôt comme suite à, en réponse à. Comme suite à (et non *suite à) votre appel téléphonique…»(1)
«[L]ocution du langage commercial qui n’est pas à recommander : Suite à votre lettre du… On dira mieux : En réponse à votre lettre du…»(2)
La locution suite à est souvent employée comme formule d’introduction, particulièrement dans la correspondance. Cette formule est parfois critiquée; cependant, tout comme la locution comme suite à, elle est acceptable dans la correspondance commerciale et administrative.
[…]
Dans la langue soignée, on évitera d’employer la locution suite à comme formule d’introduction; selon le contexte, on lui préférera les locutions en réponse à, pour donner suite à, pour faire suite à ou en référence à.
[…]
Par ailleurs, il vaut mieux utiliser la locution suite à uniquement comme formule d’introduction dans la correspondance. Dans d’autres contextes, pour exprimer entre autres la cause, on pourra la remplacer par à cause de, à la suite de, après, en conséquence de ou par suite de.(3)
Ainsi, vous êtes en droit d’utiliser la locution suite à comme formule d’introduction dans une correspondance commerciale ou administrative, sans craindre que je vienne vous réprimander. Dans tout autre contexte, vous devrez toutefois songer à reformuler.
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NB : Je vous conseille de consulter le site de la Banque de dépannage linguistique(3) pour y lire quelques exemples.
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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(2) [THOMAS, Adolphe V. (2007). Dictionnaire des difficultés de la langue française. Éditions Larousse, Paris.]
(3) Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française
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