Contexte :
« Ouais, un peu de neige à venir. Pour l’instant y’a du crachin, alors ça va se changer en faible neige ce soir, […] »(1)
CRACHIN
nom masculin
« Pluie fine et persistante. »(2)
« Pluie fine et serrée. »(3)
« Petite pluie fine qui peut durer plusieurs jours. »(4)
Trouvez pas que ça manque franchement de poésie, par contre, comme terme? :/
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(1) Entendu au Téléjournal Grand Montréal (18 h), du météorologue Pascal Yacouvakis, le 17 décembre 2014, vers 18 h 12.
(2) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(3) [ROBERT, Paul (2004). Le nouveau Petit Robert. Paris.]
(4) [Le petit Larousse illustré 2012, édition limitée, éditions Larousse, Paris.]
Parlant du temps qu'il fait et de celui qui passe, il est une expression qui me vient de ma grand-mère, que j'entends rarement, l'expression et non ma grand-mère, que j'utilise à l'occasion et que peut être vous connaissez. Quand doucement le ciel se couvre de gris, que lentement il se brouille jusqu'à voiler le soleil sans tout à fait le cacher, on dit que "le temps se chagrine." Et ce gris, bas dans le ciel, ressemble plus à un crachin qui se refuse à tomber qu'à des nuages bien formés, blancs, gris ou noirs qui annoncent des averses ou des orages. Sûrement qu'il va mouiller, se dit-on. Ce qui ne veut pas nécessairement dire qu'il va pleuvoir. Ou du moins si peu.
RépondreSupprimerAntidote: Se chagriner : québec, familier – se couvrir, en parlant du temps. Le temps se chagrine, il va pleuvoir bientôt.
Quelle jolie expression en effet. Vous avez raison de dire qu'on ne l'entend plus que rarement. Je l'avais certes déjà entendue, mais je ne suis pas certaine que je me la serais rappelée d'emblée.
SupprimerDans le même champ sémantique, une professeure d'université m'avait, il y a quelques années déjà, parlé du verbe «s'abeaucir», aussi à propos de la température (ex. : «Il a cessé de pleuvoir; le temps s'abeaucit enfin.», qui est malheureusement disparu de nos dictionnaires actuels (on a par contre gardé «s'enlaidir», allez comprendre pourquoi...!). Assurément, ce verbe, tout comme le vôtre, en sont deux beaucoup plus poétiques que le «crachin» mentionné ci-dessus.
Encore une fois, merci pour votre visite parmi mes écrits et vos partages qui me ravissent chaque fois.