jeudi 30 septembre 2010

La faute du jeudi – catégorie ‘trop de bilinguisme’

→ «specials d’été» ←

«SPÉCIAL, IALE, AUX, adj.»(1)(2)

FAUTE 1 : nombre
En français, spécial, au pluriel, s’écrit spéciaux et non spécials.

FAUTE 2 : sens
En français, spécial ne s’utilise que comme adjectif, et non comme nom. Le nom français équivalent au special(s) anglais serait plutôt promotion, rabais, offre, aubaine.

CORRECTION
Rabais d'été
Promotions d'été

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(1) [Le nouveau Petit Robert, édition 2004. Paris.]
(2) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]

mercredi 29 septembre 2010

Maîtrisez-vous votre ponctuation?

Vous êtes-vous déjà demandé quel était l’usage correct du point-virgule en français? Dans quel type de phrase on peut l’utiliser? Pour quelle raison l’emploiera-t-on plutôt que la virgule ou le point?

Pour ma part, son usage a toujours été passablement nébuleux, d’autant plus que j’ai un vague souvenir de m’être fait dire, par un professeur d’anglais au cégep, que le point-virgule n’avait pratiquement aucun usage en français (en comparaison de son usage en anglais), et qu’il vallait généralement mieux utiliser la virgule ou le point.

Allons voir ce qu’en disent nos grammaires et autres références.


GREVISSE
«Le point-virgule marque une pause de moyenne durée. Il s’emploie pour séparer, dans une phrase, les parties dont une au moins est déjà subdivisée par la virgule, ou encore pour séparer des propositions de même nature qui ont une certaines étendue.

L’objet de la guerre, c’est la victoire; celui de la victoire, la conquête; celui de la conquête, la conservation. (Montesquieu)
Un bon plaisant est une pièce rare; à un homme qui est né tel, il est encore fort délicat d’en soutenir longtemps le personnage; il n’est pas ordinaire que celui qui fait rire se fasse estimer. (La Bruyère)»(1)


PORTAIL LINGUISTIQUE DU CANADA
«Fonctions du point-virgule

1) Séparer des propositions

Le point-virgule sert à séparer des propositions d'une certaine longueur, unies par le sens et souvent déjà coupées par des virgules. Il rend la phrase plus claire et plus facile à lire. On peut trouver plusieurs points-virgules dans une même phrase.

2) Opposer des propositions
Le point-virgule sert aussi à opposer des propositions ayant une structure semblable.

3) Séparer les éléments d'une énumération
On emploie généralement le point-virgule pour séparer les éléments :
a) dans une énumération horizontale;
b) dans une énumération verticale.»(2)

NB : Consulter le site mentionné en référence pour des exemples illustrant les règles.


WIKIPEDIA
«Le point-virgule a plusieurs usages dans la grammaire française, notamment :
- Il permet d’équilibrer logiquement une phrase un peu longue (y compris en poésie classique et romantique);
- Il peut servir de séparateur, dans une énumération en liste ouverte par le signe ‘‘deux-points’’, notamment si divers éléments de l’énumération (dans la phrase) nécessitent un ou plusieurs regroupements ‘‘logiques’’ successifs;
- Il sert également à séparer des propositions indépendantes mais qui ont entre elles une relation faible, généralement une relation logique, une signification liée;
- On peut le trouver entre les prémisses d’un syllogisme;
- Il remplace la virgule lorsque celle-ci prêterait à confusion comme après un nombre à virgule.»(3)


SITE LA-PONCTUATION
« - Pour séparer des propositions ou expressions indépendantes mais qui ont entre elles une relation faible, généralement une relation logique.
- Le point-virgule est également utilisé lorsque la deuxième proposition débute par un adverbe.*
- Pour mettre en parallèle deux propositions.
- Pour séparer les termes d'une énumération introduite par un deux-points.»(4)

NB : Consulter le site mentionné en référence pour des exemples illustrant les règles.

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* Cet emploi est fortement critiqué en français et ressemble plutôt à un calque de l’anglais. On recommande, dans ce contexte, d’utiliser un point après la première proposition et de commencer un nouvelle phrase avec l’adverbe.

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(1) [GREVISSE, M. (1990). Précis de grammaire française, 29e édition. Éditions Ducolot, Paris.]
(2) Portail linguistique du Canada
(3) Wikipedia
(4) La-ponctuation.com

lundi 27 septembre 2010

Nouvel humorisque renommé

Vous vous promenez dans le métro, et tout à coup vous apercevez cette affiche. Qu’y lisez-vous (dans l’optique où, comme moi, vous ne connaissez pas [ou ne pensez pas connaître] l’homme qui s’y trouve)?


«Philippe Rond». Oui oui. «Philippe Rond». N’est-ce pas ce que vous y lisez vous aussi? Sans réfléchir et sans arrêter de déambuler dans le couloir du terminus, c’est bien ce que j’ai lu.

«Philippe Rond?», me suis-je alors dit. Hmmm… drôle de nom quand même.

«Ah mais non! C’est Philippe BOND, le gars qui a fait la première partie du spectacle de Louis-José Houde, que j’ai vu l’automne dernier!»

Eh bien voilà! MOI, mon petit MOI, j’ai pu tirer cette conclusion, tout simplement parce que j’avais déjà entendu parler, une seule fois, dudit humoriste.

Mais les autres? Ceux qui ne le connaissent pas? Allez! Ne me dites pas que, le pas rapide, pressés d'attraper leur métro, ils prendront le temps d’apercevoir le libellé du site Web, écrit en tout petit au bas de l’affiche, lequel indique bien «www.philippebond.com».

Non. Et re-non.

Voilà donc ce que j’appelle du «mauvais marketing». Quand le gars n’est pas encore connu, tu t’arranges pour faire connaître son nom correctement, il me semble…

Non?

vendredi 24 septembre 2010

Éloge de la stupidité

Aimez-vous qu’on vous traite de stupide? Mieux encore : aimez-vous admettre que vous êtes stupide? Qui, parmi vous, se considère stupide? …et fier de l’être?

Je suis curieuse, parce qu’à mon avis, ces gens sont peu nombreux. D’où ma surprise de tomber, en feuilletant un magazine de mode, sur la campagne publicitaire de Diesel. Vous avez probablement vous aussi aperçu ces pubs dans le métro ou dans un abribus :

[Photo tirée du magazine Clin d’œil du mois d’octobre 2010, en page 25]

Que pensez-vous de pareille campagne, qui adopte pour slogan «Be stupid»? Ne fait-on pas un peu trop dans le nivellement par le bas, ou dans la prémisse qu'on rejoindra plus d'amateurs de mode en les considérant comme stupides? Ma première impression face à leur pub : je n'ai pas aimé et j'ai trouvé ça passablement insignifiant (ou réducteur, en fait).

Et vous? Ça vous interpelle? Ça vous inspire? Ça vous laisse indifférent? Vous croyez que les gens vont en parler, donc, que la pub accomplit son but?

jeudi 23 septembre 2010

La faute du jeudi – catégorie ‘anglicisme’

→ «Nouvelle location» ←

LOCATION
«1. Action de louer.
2. Chose louée.
FORME FAUTIVE
*location. Anglicisme au sens de emplacement(1)

CORRECTION
Nouvel emplacement
Nouveau local

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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]

mercredi 22 septembre 2010

Quand on doit vérifier

Certaines tournures ou expressions figées semblent souvent mal utilisées par une majorité de gens et on en vient à se demander quel en est l’usage correct. Quant à / tant qu’à moi (?), je suis régulièrement embêtée devant les formes quant à et tant qu’à. Quant à /tant qu’ à faire (?), allons donc vérifier ensemble ce qu'en disent les ouvrages de référence!

QUANT À
«loc. prép.
Pour ce qui est de, en ce qui concerne une personne, une chose. SYN. à l’égard de; relativement à.
- Quant à moi, loc. adv. En ce qui me concerne, pour ma part. Quant à moi (et non *tant qu’à moi), je suis pleinement d’accord.
NOTE. L’expression *tant qu’à moi est vieillie.»(1)

«La locution prépositive quant à […] signifie ‘‘en ce qui concerne, au sujet de, pour ce qui est de’’. Cette locution, dont les deux mots ne sont jamais séparés par une virgule, peut être suivie d’un nom, d’un pronom personnel ou d’un verbe à l’infinitif.»(2)

TANT QU’À
«On peut aussi confondre la locution quant à avec l’expression tant qu’à, puisqu’elles sont très proches phonétiquement. L’expression tant qu’à peut signifier ‘‘s’il le faut’’ ou ‘‘puisqu’il le faut’’ et elle peut uniquement être suivie d’un verbe à l’infinitif.

Exemples :
- Tant qu’à rester seul chez toi, tu devrais venir souper avec nous.
(et non *quant à rester)
- Tant qu’à faire, nous devrions proposer à Philippe de venir aussi.
(et non *quant à faire)
- Tant qu’à faire une fête, nous devrions inviter plusieurs personnes.
(et non *quant à faire)»(2)

Voilà qui est maintenant limpide. L’est-ce aussi pour vous? Quant à moi, je n’hésiterai plus quant à la forme à utiliser et, tant qu’à faire, j’utiliserai davantage ces formulations pour bien les assimiler.

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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(2) Office québécois de la langue française, Banque de dépannage linguistique

lundi 20 septembre 2010

Fenêtres aveugles qui font sourire

Pas loin d’où je travaille, se trouve un chantier de construction où l’on prévoit construire des condos, le long d’un autre bâtiment.

Je ne sais pas qui a eu cette idée, mais sur ledit bâtiment, quelqu’un a peint de «fausses» fenêtres, calquées et alignées sur les vraies juste au-dessus.


Moi, ça me fait sourire, ce genre de créativité.


Parce que ça embellit le paysage.

vendredi 17 septembre 2010

Savoir conjuguer l'hilarité

Je me permets cette semaine de republier une vidéo trouvée sur le Web, puisqu'elle concerne la langue française, et qu'évidemment, losque vous combinez humour absurde et langue française, vous obtenez mon admiration immédiate.

En espérant que ça vous amuse autant que ça a su m'amuser!


Source : Radio-Canada, émission 3600 secondes d'extase, André Sauvé et Marc Labrèche

*Note importante : Il semble que notre professeur se soit trompé en appelant verbes intransitifs des verbes impersonnels. J'ignore si le mélange était voulu ou non, mais pour éviter toute confusion, et dans l'optique où le reste de ses explications semblaient exactes, je rectifie cette erreur.

Verbe intrasitif
«Les verbes intransitifs sont ceux qui expriment une action ne passant pas du sujet sur une personne ou sur une chose; ils n'appellent pas de complément d'objet et suffisent avec leur sujet à exprimer l'idée complète de l'action : Le chien dort. La terre tourne.»(1)

Verbe impersonnel
«Les verbes impersonnels sont ceux qui ne s'emploient qu'à la troisième personne du singulier; ils ont pour sujet apparent le pronom neutre il(1)

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(1) [GREVISSE, M. (1990). Précis de grammaire française, 29e édition. Éditions Ducolot, Paris.]

mercredi 15 septembre 2010

Hein?

«Ce qu’on reproche le plus aux impertinents, c’est leur pertinence

Inspirée par cette phrase qui m'a fait sourire, je me suis amusée à trouver d’autres paires de mots où le in-X n’est pas le contraire de X.

«DISPOSÉ
1. Arrangé, placé. – 2. Prêt (à). – 3. Bienveillant, favorable.
INDISPOSÉ
VIEILLI. 1. Fatigué, incommodé, souffrant.


1. (XVIe) LITTÉR. Qui est né (le premier, le dernier).
INNÉ
Foncier, infus, naturel.

*NOMINÉ
ANGLIC. Dont on a cité le nom, le titre, pour être digne d'un prix (en parlant d'une personne, d'une œuvre).
INNOMINÉ
ANAT. VX. S'est dit des os et des artères iliaques qui n'avaient pas de dénomination précise.

OUÏ (ouïr)
VX OU PLAISANT. Entendre, écouter.
INOUÏ
[1. VX OU LITTÉR. Qu'on n'a jamais entendu.] – [2. VIEILLI. Inconnu, nouveau.] – 3. MOD. ET COUR. Énorme, étonnant, étrange, extraordinaire, - FAM. Formidable, fou, invraisemblable.

POSÉ
1. Calme, pondéré, réfléchi.
IMPOSÉ
1. Obligatoire. – 2. Soumis à l'impôt.

PERTINENT
2. COUR. Approprié, convenable, judicieux.
IMPERTINENT
[1. VX. Qui n'est pas pertinent.] – [2. (XVIe) VX. Qui agit ou parle mal à propos, sottement.] – 3. VIEILLI. Outrecuidant. – 4. (1670) MOD. Désinvolte, effronté, impoli, incorrect, insolent, mutin.

PRIMÉ (primer)
Gratifier d'une prime.
IMPRIMÉ
1. Reproduit par impression. – 2. Orné d'un motif imprimé.

LUSTRÉ
1. Qui a le brillant, les reflets d'une surface polie. – 2. Satiné. – 3. Rendu brillant, poli par le frottement, l'usure.
ILLUSTRÉ
1. Orné d'illustrations.»(1)

À noter que je considère ici plutôt le sens MODERNE de ces mots, parce que quelques-uns (inouï, par exemple), dans leur sens vieilli, adoptaient le sens ‘non-X’ pour la forme in-X.

Enfin, un dernier mot m’a intriguée : une chose qu’on ne peut narrer est dite inénarrable. Pourquoi ne dit-on pas plutôt innarrable?

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(1) Le Nouveau Petit Robert en ligne, 2008.

lundi 13 septembre 2010

Source de réconfort?

Je regardais distraitement par la fenêtre de mon bureau l’autre jour, quand j’ai aperçu ceci :


«Qu’était-ce?», me demandé-je, intriguée par cette grosse boîte blanche installée sur le dessus de l’abribus.

Curieuse, je me rendis donc, lors de mon heure de lunch, sur le plancher des vaches, pour trouver réponse à mon interrogation.


Une pub! Une simple et imposante campagne de pub, tout ce qu’il y a de plus originale. Avouez que c’est sympa comme concept.

Ça me rappelle d’ailleurs un autre concept, pour le lait encore, aperçu à quelques endroits dans la ville en mars dernier : «les tuques».




Ces pubs me font toutes franchement sourire, et je salue leur originalité et leur esthétique agréable. Par contre, je ne crois pas qu’elles me feront boire plus de lait pour autant…

vendredi 10 septembre 2010

Es-tu assez up?TM

Avez-vous remarqué que le 7up a récemment changé de robe? On a modifié le design de ses cannettes :

Avant



Maintenant



Pour ma part, j’ai deux choses à dire :

1) La disparition du lettrage ‘original’ me manque viscéralement (ou presque…);

2) En regardant la nouvelle cannette, j’ai d’abord pensé que je m’étais trompée et avais plutôt acheté du Spritz Up (l’équivalent en marque maison le Choix du Président) :


Source de la photo : Site le Choix du Président


Origine du nom?

Je m’étais déjà laissé dire que l’origine du nom 7up provenait du fait que lors de la mise en marché de la boisson gazeuse, on avait choisi d’offrir des bouteilles de 7 oz, par comparaison aux bouteilles de cola de 6 oz alors offertes : une once de plus. Toutefois, en faisant quelques recherches sur le Web, j’ai vite constaté que l’origine exacte du nom reste inconnue et que l’explication précédente n’en n’est qu’une parmi d’autres.

Source de la photo : ioffer.com

mercredi 8 septembre 2010

Comme une vidéo à la poste

En écoutant les nouvelles il y a quelques mois, j’ai entendu un mot qui m’a fait friser les oreilles. Eh oui, encore. «La vidéo a été filmée à l’aide d’un téléphone cellulaire, puis postée sur Internet.» (entendu sur les ondes de RDI, à 20h02, le 10 juin dernier) Fidèle à mon habitude, j’ai voulu aller vérifier si l’impropriété que je flairais en était bien une.

POSTER
«1. Placer (des soldats) à un poste déterminé. – PAR EXT. Mettre (qqn) à une place déterminée qui lui permet de faire une action.
2. Mettre à la poste.»(1)

Ça semble en effet impropre ici. Et où est-il bon d’aller vérifier, quand on sent l’impropriété lexicale? Dans un dictionnaire anglais!

TO POST
«3. (anglais et australien) Afficher, placarder, annoncer.»(2)

Le site anglophone ajoute ceci :
«3. (Internet) To send a message to a Usenet newsgroup, internet forum or to a mailing list; to save a message on a blog.»(3)
qui est, à mon avis, encore plus exact dans le cas qui nous intéresse.

Il s’agit ainsi bel et bien d’un anglicisme, qui devrait plutôt être lu ainsi :
«La vidéo a été filmée à l’aide d’un téléphone cellulaire, puis publiée sur Internet.»

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(1) [Le nouveau Petit Robert, édition 2004. Paris.]
(2) Wiktionnaire
(3) Wiktionary

lundi 6 septembre 2010

Passage pour nains?


Un petit malin, dans mon voisinage, s’est amusé à graffiter les panneaux de passage pour piétons… en leur raccourcissant les jambes!


Vous ne trouvez pas ça hilarant?


Moi si.

vendredi 3 septembre 2010

Des pantalons qui donnent leur 110 %


Sûrement des pantalons de sportifs... Ou de commentateurs sportifs. :)

mercredi 1 septembre 2010

Un résident résidant à Montréal ou des résidants qui résident à Montréal?

J’ai récemment découvert deux graphies homonymes, dont j’ignorais encore les différentes significations.

RÉSIDANT
«Qui réside (en un lieu). → habitant.»(1)

RÉSIDENT
«3. (XXe) Personne établie dans un autre pays que son pays d'origine. → étranger.»(1)

À ne pas confondre!

Le Multidictionnaire précise aussi : «Des deux graphies résidant et résident en concurrence au sens de “qui habite en un lieu”, c’est la forme résidant qui semble s’imposer de plus en plus.»(2)

L’Office québécois de la langue française (OQLF) écrit par contre ceci et cela à ce sujet, adoptant une position différente des définitions proposées par le Robert et le Multidictionnaire.

Maintenant, ne vous reste plus qu'à décider quelle graphie vous préférez utiliser pour signifier «personne qui habite en un lieu».

On ne pourra assurément pas dire que la langue française est contraignante...! *ahem*

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(1) [Le nouveau Petit Robert, édition 2004. Paris.]
(2) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]