Cette pub-là, elle est pour moi! Entièrement (mais pas exclusivement) pour moi!
Ceux qui me connaissent riront déjà, comme je l’ai moi-même fait devant la pub. Les autres apprendront avec amusement aujourd’hui que j’ai longtemps mangé du Kraft Dinner… sans fromage. Eh oui. Parce que non, je n’aime pas le fromage. Mais parce que oui, allez savoir pourquoi, je trouvais que les nouilles des boîtes de Kraft Dinner «goûtaient meilleur», même juste avec du beurre ‘pis’ du sel (ça aussi, «du beurre pis du sel», ça sonne meilleur que «du beurre et du sel»… oui, je suis étrange, je sais), que les autres nouilles ‘ordinaires’.
On appelle ça une lubie, je pense.
Mais rassurez-vous, je ne fais plus ça. Enfin… presque plus. :)
lundi 29 novembre 2010
vendredi 26 novembre 2010
Novembre [n’]est [pas encore tout à fait] mort
Je me permets ici de partager un [énooorme!] coup de cœur musical avec vous, parce qu’il est rare que je ‘trippe’ autant sur un groupe de musique, d’ici, de surcroît!
Hôtel Morphée.
Non : malgré le nom du dieu du sommeil, le son n'a rien d'endormant, je vous assure.
Ils sont cinq : quatre gars, une fille. Quatre musiciens, une chanteuse... aussi musicienne. Des instruments à cordes, qui me font vibrer, qui me touchent et m’émeuvent, une voix suave et puissante, harmonieuse, des mélodies sombres et profondes. J’aime. Viscéralement.
Le groupe vient tout juste, le 19 novembre dernier, de lancer son deuxième cd Novembre est mort, après avoir lancé son premier cd, éponyme, à l’automne 2009. Quatre nouvelles chansons qui s’ajoutent aux quatre précédentes, un son beaucoup plus ‘pro’ et pur que le premier album (un meilleur studio à leur disposition, m’a raconté le batteur du groupe), mais des mélodies toujours aussi senties, fortes et vibrantes. Un total de huit chansons à découvrir (et à acheter!) sur le site du groupe. Ce dernier possède aussi son site myspace, où d’autres belles découvertes vous attendent (la chanson Comme il faut, par exemple, ou encore quelques vidéos).
Voici d’autres avis que le mien, qui vous inspireront peut-être davantage :
- Courte critique du groupe, sur le site Bande à part de Radio-Canada.
- Historique du groupe et présentation de leur album (alors à venir) Novembre est mort.
NOVEMBRE EST MORT
- La critique du Voir.
- La critique de Claude André, du ICI week-end, sur le site de Canoe.
Hôtel Morphée : un réel délice pour mes oreilles et mon âme. En espérant que ça vous plaise aussi.
Hôtel Morphée.
Non : malgré le nom du dieu du sommeil, le son n'a rien d'endormant, je vous assure.
Ils sont cinq : quatre gars, une fille. Quatre musiciens, une chanteuse... aussi musicienne. Des instruments à cordes, qui me font vibrer, qui me touchent et m’émeuvent, une voix suave et puissante, harmonieuse, des mélodies sombres et profondes. J’aime. Viscéralement.
Le groupe vient tout juste, le 19 novembre dernier, de lancer son deuxième cd Novembre est mort, après avoir lancé son premier cd, éponyme, à l’automne 2009. Quatre nouvelles chansons qui s’ajoutent aux quatre précédentes, un son beaucoup plus ‘pro’ et pur que le premier album (un meilleur studio à leur disposition, m’a raconté le batteur du groupe), mais des mélodies toujours aussi senties, fortes et vibrantes. Un total de huit chansons à découvrir (et à acheter!) sur le site du groupe. Ce dernier possède aussi son site myspace, où d’autres belles découvertes vous attendent (la chanson Comme il faut, par exemple, ou encore quelques vidéos).
Voici d’autres avis que le mien, qui vous inspireront peut-être davantage :
- Courte critique du groupe, sur le site Bande à part de Radio-Canada.
- Historique du groupe et présentation de leur album (alors à venir) Novembre est mort.
NOVEMBRE EST MORT
- La critique du Voir.
- La critique de Claude André, du ICI week-end, sur le site de Canoe.
Hôtel Morphée : un réel délice pour mes oreilles et mon âme. En espérant que ça vous plaise aussi.
jeudi 25 novembre 2010
La faute du jeudi – catégorie ‘lexique’
PRESQUE*
«À peu près. Presque tous les élèves sont présents. Dans presque une heure, nous serons partis.
NOTE. L’élision ne se fait que devant le mot île. Presqu’île.»(1)
CORRECTION
Dans un flocon de neige, se cache une histoire presque impossible à croire…
--
* Restez à l’antenne de Mille images, mille mots : j'aborderai une règle similaire dans le billet langagier de mercredi prochain. :)
-----
(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
mercredi 24 novembre 2010
Entre les deux, mon cœur balance…
Cette semaine, je m’intéresse à un «fléau» répandu, celui de l’utilisation du et/ou, directement venu de la syntaxe de l’anglais.
Comme le sujet a déjà été bien couvert, je vous renverrai vers deux références. À vous de voir si vous voulez lire la première, la deuxième, ou les deux.
D’abord, ce qu’en dit Le français au bureau(1) :
«La tournure et/ou, qui indique à la fois une addition et un choix, peut être ambiguë, et il est préférable de l’éviter, bien qu’elle soit parfois utilisée par commodité dans certains textes techniques. Dans la majorité des cas, la conjonction ou employée seule suffit à exprimer la possibilité de choix ou d’addition; c’est d’ailleurs le sens de ou en logique et en mathématiques.
Il y a sûrement des ajouts ou des corrections à apporter à ce texte. (Il peut y avoir et des ajouts et des corrections.)
Toutefois, si on veut éviter toute ambiguïté, on peut avoir recours à une formule plus explicite.
Les congressistes peuvent se réunir dans la salle A ou dans la salle B, ou dans les deux.
Invitez la présidente et la vice-présidente, ou l’une des deux.»(1)
Ensuite, ce qu’en dit l’Office québécois de la langue française (OQLF) dans sa banque de dépannage linguistique(2).
Avez-vous besoin de plus d’explications OU d’autres exemples (sous-entendu ‘ou les deux’)?
-----
(1) [GUILLOTON, N. & H. Cajolet-Laganière (2005). Le français au bureau, 6e édition. Les publications du Québec.]
(2) Banque de dépannage linguistique de l’OQLF
Comme le sujet a déjà été bien couvert, je vous renverrai vers deux références. À vous de voir si vous voulez lire la première, la deuxième, ou les deux.
D’abord, ce qu’en dit Le français au bureau(1) :
«La tournure et/ou, qui indique à la fois une addition et un choix, peut être ambiguë, et il est préférable de l’éviter, bien qu’elle soit parfois utilisée par commodité dans certains textes techniques. Dans la majorité des cas, la conjonction ou employée seule suffit à exprimer la possibilité de choix ou d’addition; c’est d’ailleurs le sens de ou en logique et en mathématiques.
Il y a sûrement des ajouts ou des corrections à apporter à ce texte. (Il peut y avoir et des ajouts et des corrections.)
Toutefois, si on veut éviter toute ambiguïté, on peut avoir recours à une formule plus explicite.
Les congressistes peuvent se réunir dans la salle A ou dans la salle B, ou dans les deux.
Invitez la présidente et la vice-présidente, ou l’une des deux.»(1)
Ensuite, ce qu’en dit l’Office québécois de la langue française (OQLF) dans sa banque de dépannage linguistique(2).
Avez-vous besoin de plus d’explications OU d’autres exemples (sous-entendu ‘ou les deux’)?
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(1) [GUILLOTON, N. & H. Cajolet-Laganière (2005). Le français au bureau, 6e édition. Les publications du Québec.]
(2) Banque de dépannage linguistique de l’OQLF
mardi 23 novembre 2010
Amendement au billet «Noël polaire»
En fouillant dans le dictionnaire, je suis tombée sur l'information suivante, qui jette un peu d'ombre sur le savoureux jeu de mots d'hier.
OURS
«PRONONCIATION. Le s se prononce au singulier et au pluriel, [urs]; le nom rime avec bourse.
NOTE. La prononciation avec un s muet est ancienne.»(1)
Ainsi donc, le jeu de mots n'est valide que dans l'optique où on adopte la prononciation désuète du mot ours.
Soyons désuets alors! Puisqu'il le faut...! :)
-----
(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
OURS
«PRONONCIATION. Le s se prononce au singulier et au pluriel, [urs]; le nom rime avec bourse.
NOTE. La prononciation avec un s muet est ancienne.»(1)
Ainsi donc, le jeu de mots n'est valide que dans l'optique où on adopte la prononciation désuète du mot ours.
Soyons désuets alors! Puisqu'il le faut...! :)
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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
lundi 22 novembre 2010
Noël polaire
vendredi 19 novembre 2010
Entendu – no 3
Quand : Le mercredi 3 novembre 2010.
Où : Au sortir du train de banlieue, à la gare Bonaventure.
Contexte : Deux filles devant moi (dans la file) discutent de rénovations.
Fille 1 : «Oui. Pour ma cuisine, j’ai choisi un gris. C’est le nouveau gris, là…»
Fille 2 : «Le nouveau gris?»
Fille 1 : «Oui oui, le gris en tranches…»
Fille 2 : «Euh... comme en strates, c’est ça?»
Fille 1 : «Oui oui, c’est ça.»
J’ai cessé de porter attention à la conversation ensuite, trop amusée par : le nouveau gris en tranches.
Imaginez au comptoir de peinture, à la quincaillerie :
– Quelle couleur voulez-vous peinturer votre cuisine madame?
– Ah, je vais prendre le ‘nouveau gris en tranches’ svp.
Lol.
Où : Au sortir du train de banlieue, à la gare Bonaventure.
Contexte : Deux filles devant moi (dans la file) discutent de rénovations.
Fille 1 : «Oui. Pour ma cuisine, j’ai choisi un gris. C’est le nouveau gris, là…»
Fille 2 : «Le nouveau gris?»
Fille 1 : «Oui oui, le gris en tranches…»
Fille 2 : «Euh... comme en strates, c’est ça?»
Fille 1 : «Oui oui, c’est ça.»
J’ai cessé de porter attention à la conversation ensuite, trop amusée par : le nouveau gris en tranches.
Imaginez au comptoir de peinture, à la quincaillerie :
– Quelle couleur voulez-vous peinturer votre cuisine madame?
– Ah, je vais prendre le ‘nouveau gris en tranches’ svp.
Lol.
jeudi 18 novembre 2010
La faute du jeudi – catégorie ‘grammaire’
PRIVÉ
«Le participe passé employé sans auxiliaire s’accorde en genre et en nombre avec le mot auquel il se rapporte : Que l’on recueille les enfants abandonnés.»(1)
PROPRIÉTÉ
«n. f.»(2)
CORRECTION
Propriété privée
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(1) [GREVISSE, M. (1990). Précis de grammaire française, 29e édition. Éditions Ducolot, Paris.]
(2) [Le nouveau Petit Robert, édition 2004. Paris.]
mercredi 17 novembre 2010
Le mystère de la validation de titres de transport en commun, dans la belle région de Montréal
Un ami et collègue, avec qui je prends quotidiennement le train, a voulu me raconter ce qui suit, alors qu’on discutait des bizarreries qu’on pouvait entendre prononcées par des gens autour de nous, dans diverses situations. Il commença :
– J’étais à la billeterie, et une dame devant moi voulait savoir où faire valider son billet. Sais-tu ce qu’elle a demandé?
– Où elle pouvait le faire composter?
– …
Silence et air complètement interloqué de mon interlocuteur, qui lui, n’avait encore jamais entendu le terme composter autrement que pour définir l’action de faire du compost. Il est vrai que le terme n’est pratiquement pas utilisé au Québec.
COMPOSTER
«1. Améliorer un sol avec du compost.
2. Perforer au composteur.»(1)
COMPOSTEUR
«Appareil servant à perforer et à dater des documents, des billets (de métro, de train, etc.).»(1)
Par contre, nous avons tous deux continué de nous questionner sur les termes qui ‘devraient’ être utilisés au Québec, puisque personne n’utilise vraisemblablement composter. Lui a suggéré oblitérer, dans l’optique où il s’agit d’un sceau qui rend le billet ou le timbre utilisable qu’une seule fois, alors que pour ma part, je me suis demandé si le terme n’était pas réservé qu’aux timbres-poste.
OBLITÉRER
«Recouvrir un timbre d’un cachet afin d’empêcher qu’il serve à nouveau.»(1)
Enfin, dans le même ordre d’idées, je me suis finalement questionnée à savoir si le terme étamper serait approprié, pressentant que son usage devait lui aussi être limité aux étampes. J’étais toutefois loin de me douter du véritable sens d’étampe.
ÉTAMPER
«Travailler une pièce métallique à l’étampe.
FORME FAUTIVE
*étamper un document. Anglicisme au sens de marquer, apposer un tampon, un timbre sur un document, timbrer un document.»(1)
ÉTAMPE
«Outil servant à produire des empreintes sur des pièces métallique.
FORME FAUTIVE
*étampe. Anglicisme au sens de cachet, timbre, tampon encreur.»(1)
Ainsi, on se retrouve devant une situation fort intéressante. Aucun des termes définis précédemment ne rend adéquatement compte de la réalité montréalaise qui consiste à faire valider son billet de façon électronique. À l’ère du numérique, le compostage est impropre, puisqu’on ne perfore plus les billets. L’oblitération est impropre aussi, puisqu’elle se limite aux services postaux. Enfin, il n’est pas non plus question d’étampe ni même de cachet, de timbre ou de tampon.
Réfléchissons… Que fait la machine électronique lorsqu’elle valide notre billet? Hmmm… Ah! Elle y inscrit la date et l’heure. Eurêka!
HORODATEUR
«Appareil imprimant la date et l’heure.»(1)
Voilà! La dame du début de notre anecdote aurait ainsi plutôt dû demander : «Où puis-je faire horodater mon billet s’il-vous-plaît?»
-----
(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
– J’étais à la billeterie, et une dame devant moi voulait savoir où faire valider son billet. Sais-tu ce qu’elle a demandé?
– Où elle pouvait le faire composter?
– …
Silence et air complètement interloqué de mon interlocuteur, qui lui, n’avait encore jamais entendu le terme composter autrement que pour définir l’action de faire du compost. Il est vrai que le terme n’est pratiquement pas utilisé au Québec.
COMPOSTER
«1. Améliorer un sol avec du compost.
2. Perforer au composteur.»(1)
COMPOSTEUR
«Appareil servant à perforer et à dater des documents, des billets (de métro, de train, etc.).»(1)
Par contre, nous avons tous deux continué de nous questionner sur les termes qui ‘devraient’ être utilisés au Québec, puisque personne n’utilise vraisemblablement composter. Lui a suggéré oblitérer, dans l’optique où il s’agit d’un sceau qui rend le billet ou le timbre utilisable qu’une seule fois, alors que pour ma part, je me suis demandé si le terme n’était pas réservé qu’aux timbres-poste.
OBLITÉRER
«Recouvrir un timbre d’un cachet afin d’empêcher qu’il serve à nouveau.»(1)
Enfin, dans le même ordre d’idées, je me suis finalement questionnée à savoir si le terme étamper serait approprié, pressentant que son usage devait lui aussi être limité aux étampes. J’étais toutefois loin de me douter du véritable sens d’étampe.
ÉTAMPER
«Travailler une pièce métallique à l’étampe.
FORME FAUTIVE
*étamper un document. Anglicisme au sens de marquer, apposer un tampon, un timbre sur un document, timbrer un document.»(1)
ÉTAMPE
«Outil servant à produire des empreintes sur des pièces métallique.
FORME FAUTIVE
*étampe. Anglicisme au sens de cachet, timbre, tampon encreur.»(1)
Ainsi, on se retrouve devant une situation fort intéressante. Aucun des termes définis précédemment ne rend adéquatement compte de la réalité montréalaise qui consiste à faire valider son billet de façon électronique. À l’ère du numérique, le compostage est impropre, puisqu’on ne perfore plus les billets. L’oblitération est impropre aussi, puisqu’elle se limite aux services postaux. Enfin, il n’est pas non plus question d’étampe ni même de cachet, de timbre ou de tampon.
Réfléchissons… Que fait la machine électronique lorsqu’elle valide notre billet? Hmmm… Ah! Elle y inscrit la date et l’heure. Eurêka!
HORODATEUR
«Appareil imprimant la date et l’heure.»(1)
Voilà! La dame du début de notre anecdote aurait ainsi plutôt dû demander : «Où puis-je faire horodater mon billet s’il-vous-plaît?»
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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
lundi 15 novembre 2010
Ciel d’automne
vendredi 12 novembre 2010
Entendu – no 2
Quand : Le jeudi 28 octobre 2010.
Où : À Longueuil.
Contexte : Deux ouvriers de la ville sont en train de réparer un tuyau d’évacution d’eau, dans la rue :
– Whoa! As-tu vu? C’est mouillé ici.
– Oui. On a tellement creusé profond qu’on doit être rendu à la nappe phréatique.
– ...ou à la nappe asiatique!
Ça peut être drôle aussi, des jeux de mots de plombiers, bon! :)
Où : À Longueuil.
Contexte : Deux ouvriers de la ville sont en train de réparer un tuyau d’évacution d’eau, dans la rue :
– Whoa! As-tu vu? C’est mouillé ici.
– Oui. On a tellement creusé profond qu’on doit être rendu à la nappe phréatique.
– ...ou à la nappe asiatique!
Ça peut être drôle aussi, des jeux de mots de plombiers, bon! :)
jeudi 11 novembre 2010
La double faute du jeudi – catégorie ‘anglicisme’
FAUTE 1
Source : Site Web des carrières à la fonction publique fédérale
→ «supportez les Forces canadiennes» ←
SUPPORTER
«1. Soutenir. Ces fondations supportent l’édifice.
2. Tolérer, endurer. Elle a supporté trop longtemps ces mensonges. SYN. accepter.
FORMES FAUTIVES
*supporter (un candidat). Anglicisme au sens de appuyer, soutenir.
*supporter (un projet, une entreprise). Anglicisme au sens de financer.
*supporter une famille. Anglicisme au sens de subvenir aux besoins d’une famille.»(1)
Ainsi énoncé, «supportez les Forces canadiennes» reviendrait à dire «endurez les Forces canadiennes». Bien qu’en ce sens la phrase soit un gag amusant, il est plutôt certain que, dans une de ses offres d’emploi, le gouvernement canadien n’a pas voulu donner ce sens .
CORRECTION
Utilisez vos compétences et appuyez les Forces canadiennes
FAUTE 2
Entendu à la télé, dans une annonce publicitaire :
→ «La Compagnie X* veut vous faire progresser, et vous offre le support pour le faire.»(2) ←
Bel anglicisme qui semble passé dans l’usage.
SUPPORT
«Soutien. Le support d’une corniche. Ces fondations de béton servent de support aux murs de l’immeuble.
LOCUTIONS
- Support (d’information). Tout dispositif apte à stocker des informations réutilisables. Les disquettes, les disques rigides sont des supports magnétiques.
- Support publicitaire. Média utilisé par la publicité. Les affiches, la presse sont des supports publicitaires courants.
FORMES FAUTIVES
*support. Impropriété au sens de cintre. Mets ton manteau sur un cintre (et non sur un *support).
*support. Anglicisme au sens de soutien, appui (moral), aide. Nous avons besoin de votre appui, de votre soutien financier, de votre aide (et non de votre *support) pour continuer notre travail.»(1)
À moins que la Compagnie X n’offre des disquettes ou autre média (ce que le contexte nous aurait normalement indiqué), je crois ici que ce qu’on voulait vraiment dire était plutôt que cette compagnie nous offrait son soutien, son aide.
CORRECTION
La Compagnie X veut vous faire progresser, et vous offre le soutien pour le faire.
--
* Je tais ici le nom de la compagnie, pour éviter de la publicité gratuite (et inutile).
-----
(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(2) Entendu sur les ondes de Météomédia, le mardi 2 novembre, à 7h38.
Source : Site Web des carrières à la fonction publique fédérale
SUPPORTER
«1. Soutenir. Ces fondations supportent l’édifice.
2. Tolérer, endurer. Elle a supporté trop longtemps ces mensonges. SYN. accepter.
FORMES FAUTIVES
*supporter (un candidat). Anglicisme au sens de appuyer, soutenir.
*supporter (un projet, une entreprise). Anglicisme au sens de financer.
*supporter une famille. Anglicisme au sens de subvenir aux besoins d’une famille.»(1)
Ainsi énoncé, «supportez les Forces canadiennes» reviendrait à dire «endurez les Forces canadiennes». Bien qu’en ce sens la phrase soit un gag amusant, il est plutôt certain que, dans une de ses offres d’emploi, le gouvernement canadien n’a pas voulu donner ce sens .
CORRECTION
Utilisez vos compétences et appuyez les Forces canadiennes
FAUTE 2
Entendu à la télé, dans une annonce publicitaire :
Bel anglicisme qui semble passé dans l’usage.
SUPPORT
«Soutien. Le support d’une corniche. Ces fondations de béton servent de support aux murs de l’immeuble.
LOCUTIONS
- Support (d’information). Tout dispositif apte à stocker des informations réutilisables. Les disquettes, les disques rigides sont des supports magnétiques.
- Support publicitaire. Média utilisé par la publicité. Les affiches, la presse sont des supports publicitaires courants.
FORMES FAUTIVES
*support. Impropriété au sens de cintre. Mets ton manteau sur un cintre (et non sur un *support).
*support. Anglicisme au sens de soutien, appui (moral), aide. Nous avons besoin de votre appui, de votre soutien financier, de votre aide (et non de votre *support) pour continuer notre travail.»(1)
À moins que la Compagnie X n’offre des disquettes ou autre média (ce que le contexte nous aurait normalement indiqué), je crois ici que ce qu’on voulait vraiment dire était plutôt que cette compagnie nous offrait son soutien, son aide.
CORRECTION
La Compagnie X veut vous faire progresser, et vous offre le soutien pour le faire.
--
* Je tais ici le nom de la compagnie, pour éviter de la publicité gratuite (et inutile).
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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(2) Entendu sur les ondes de Météomédia, le mardi 2 novembre, à 7h38.
mercredi 10 novembre 2010
J’aménage lorsque j’emménage
Vous rappelez-vous les deux billets que j’ai écrits concernant apporter et emporter ainsi que rapporter et remporter? Allez savoir pourquoi, j’ai tout à coup songé que les verbes aménager et emménager semblaient aussi construits de la même façon.
AMÉNAGER
«v. tr. Disposer, organiser en vue d’un usage déterminé. Aménager un appartement. SYN. arranger.»(1)
EMMÉNAGER
«v. tr., intr.
VERBE TRANSITIF
Transporter dans un nouveau logement. Emménager un piano.
NOTE. L’emploi de ce verbe à la forme transitive est peu fréquent.
VERBE INTRANSITIF
S’installer dans un nouveau logement. Ils viennent d’emménager dans cette maison.»(1)
L’Office québécois de la langue française (OQLF) s’est aussi intéressé à ces paronymes dans un article publié sur sa Banque de dépannage linguistique(2).
Il est quand même intéressant de remarquer que, bien que ces deux mots soient dérivés du nom ménage, aucun des deux n’inclut directement ce sens. Pourtant, il y généralement du ménage à faire, et quand on aménage, et [surtout!] quand on emménage!
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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(2) Banque de dépannage linguistique de l’OQLF
AMÉNAGER
«v. tr. Disposer, organiser en vue d’un usage déterminé. Aménager un appartement. SYN. arranger.»(1)
EMMÉNAGER
«v. tr., intr.
VERBE TRANSITIF
Transporter dans un nouveau logement. Emménager un piano.
NOTE. L’emploi de ce verbe à la forme transitive est peu fréquent.
VERBE INTRANSITIF
S’installer dans un nouveau logement. Ils viennent d’emménager dans cette maison.»(1)
L’Office québécois de la langue française (OQLF) s’est aussi intéressé à ces paronymes dans un article publié sur sa Banque de dépannage linguistique(2).
Il est quand même intéressant de remarquer que, bien que ces deux mots soient dérivés du nom ménage, aucun des deux n’inclut directement ce sens. Pourtant, il y généralement du ménage à faire, et quand on aménage, et [surtout!] quand on emménage!
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(1) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(2) Banque de dépannage linguistique de l’OQLF
lundi 8 novembre 2010
Ligues majeures
Z’avez vu? Z’avez vu?
De la *ahem* : «Extra professional – menthe balloune». «Gomme balloune» et «profesionnelle»! Pardon?
Est-ce qu’il n’ y a vraiment que moi que ça fait mourir de rire? Coller «gomme balloune» et «pro» sur un même emballage? pour un même produit?
Non mais! Faut pas nous prendre pour des cons non plus!
Très lol!
vendredi 5 novembre 2010
Cure d’amincissement?
Avez-vous tenu une «nouvelle» pièce de 1¢ dans votre main, récemment?
Du dessus, on remarque que le 1¢ a perdu ses arêtes.
Mais de profil, on constate qu’il est aussi beaucoup plus mince!
Plus léger et plus mince, le «nouveau» 1¢ ressemble maintenant, dans le compartiment à monnaie de mon portefeuille, au 10¢. Encore heureux que le 10¢ ait, lui, des rainures sur son pourtour.
Étrangement, j’ai eu beau chercher sur le Web, je n’ai trouvé aucune information concernant ce changement de morphologie.
Par contre, je me souviens avoir entendu parler du fait que la «cenne» canadienne coûtait plus de 1¢ à produire. Ce fait expliquerait peut-être qu’on ait voulu aminicir la pièce, dans le but d’en diminuer ses coûts de production…?
Un article du Devoir(1) ainsi qu’un du Journal de Montréal(2) font récemment état du fait que la pièce de 1¢ coûte plus de 1¢ à produire et à distribuer, et remettent d'actualité l’idée de retirer complètement le 1¢ de la circulation.
Ainsi, contrairement à ce que j’aurais cru, notre «cenne noire» n’a pas été amincie dans le but d’en réduire les coûts de production et d’ainsi en éviter la disparition complète.
Pourquoi l’a-t-on donc amincie, alors? N’a-t-on pas pensé que d’en modifier la composition et la forme modifierait aussi son poids, et qu’ainsi, il faudrait alors remplacer TOUS les dispositifs de machines automatiques où on paie avec de la monnaie, dispositifs qui reconnaissent les pièces selon leur poids? Ah si, on y a sûrement pensé : pratiquement aucune machine n’accepte les pièces de 1¢, de toute façon. Oups! :)
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(1) Site Web du Devoir
(2) Site Web du Journal de Montréal
Plus léger et plus mince, le «nouveau» 1¢ ressemble maintenant, dans le compartiment à monnaie de mon portefeuille, au 10¢. Encore heureux que le 10¢ ait, lui, des rainures sur son pourtour.
Étrangement, j’ai eu beau chercher sur le Web, je n’ai trouvé aucune information concernant ce changement de morphologie.
Par contre, je me souviens avoir entendu parler du fait que la «cenne» canadienne coûtait plus de 1¢ à produire. Ce fait expliquerait peut-être qu’on ait voulu aminicir la pièce, dans le but d’en diminuer ses coûts de production…?
Un article du Devoir(1) ainsi qu’un du Journal de Montréal(2) font récemment état du fait que la pièce de 1¢ coûte plus de 1¢ à produire et à distribuer, et remettent d'actualité l’idée de retirer complètement le 1¢ de la circulation.
Ainsi, contrairement à ce que j’aurais cru, notre «cenne noire» n’a pas été amincie dans le but d’en réduire les coûts de production et d’ainsi en éviter la disparition complète.
Pourquoi l’a-t-on donc amincie, alors? N’a-t-on pas pensé que d’en modifier la composition et la forme modifierait aussi son poids, et qu’ainsi, il faudrait alors remplacer TOUS les dispositifs de machines automatiques où on paie avec de la monnaie, dispositifs qui reconnaissent les pièces selon leur poids? Ah si, on y a sûrement pensé : pratiquement aucune machine n’accepte les pièces de 1¢, de toute façon. Oups! :)
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(1) Site Web du Devoir
(2) Site Web du Journal de Montréal
jeudi 4 novembre 2010
Ma faute du jeudi – catégorie ‘lexique’
ESPRESSO
Ah tiens! Je ne le trouve pas dans le Petit Robert(1). Euh…
«VOIR – EXPRESS.»(2)
Ah bon??
EXPRESSO
«Café express.»(1)
«Café express. NOTE. Les formes expresso et espresso sont également utilisées.»(2)
EXPESS
«1. Café fait à la vapeur d’eau sous pression.»(2)
CORRECTION
Aucune! C’est moi qu’il faut corriger cette fois : expresso n’est pas fautif.
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(1) [Le nouveau Petit Robert, édition 2004. Paris.]
(2) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
mercredi 3 novembre 2010
Pluriels plutôt singuliers, ou souvent l’envers du gros bon sens
Le français a parfois le tour de nous imposer des graphies qui semblent aller à l’encontre de notre intuition. En voici quelques-unes qui utilisent le singulier alors qu’on s’attendrait au pluriel, ou vice versa.
Plus d’un est, moins de deux sont
«1. Après plus d’un, le verbe se met presque toujours au singulier, à moins qu’on n’exprime la réciprocité ou que plus d’un ne soit répété :
• Plus d’une Pénélope honorera son pays. (Boileau.)
• Plus d’un fripon se dupent l’un l’autre.
• Plus d’un savant, plus d’un artiste sont morts dans la misère.
2. Après moins de deux le verbe se met au pluriel :
• Moins de deux ans sont passés.»(1)
Mêlant : plus d’un a le sens d’un sujet pluriel, alors que moins de deux devrait signifier un sujet singulier. Non?
Un des … qui
«Après un(e) des, un(e) de, le relatif qui se rapporte tantôt au nom pluriel, tantôt à un(e), selon que l’action ou l’état concerne, quant au sujet, plusieurs êtres ou objets ou bien un seul :
• Observons une des étoiles qui brillent au firmament [ce sont les étoiles qui brillent].
• À un des examinateurs qui l’interrogeait sur l’histoire, ce candidat a donné une réponse étonnante. [un seul examinateur l’interrogeait].
Après un de ceux qui, une de celles qui, le verbe se met au pluriel :
• Un de ceux qui liaient Jésus-Christ au poteau. (Hugo.)
Quand un(e) des… qui contient un attribut, c’est presque toujours le nom pluriel qui commande l’accord :
• La poésie française au XVIe siècle est un des champs qui ont été le plus fouillés. (Sainte-Beuve.)»(1)
À vous de choisir cette fois!
À pied
«En marchant.
NOTE. Cette expression s’écrit au singulier.»(2)
On a pourtant deux pieds pour marcher.
En détail
«En précisant toutes les particularités. Décrire une maison en détail.»(2)
On donne pourtant des détails.
En tout temps
«Quel que soit le moment.
NOTE. Cette locution s’écrit au singulier.»(2)
N’importe quel temps pourrait tout aussi bien signifier tous les temps.
Information
«1. Ensemble de renseignements. Recueillir de l’information sur un sujet. Le traitement de l’information.
2. Événement porté à la connaissance d’un public. SYN. nouvelle.
3. (AU PLUR.) Actualités radiodiffusées ou télévisées.
LOCUTIONS
- Réunion d’information, séance d’information. Rencontre au cours de laquelle des renseignements sont communiqués.
- Voyage d’information. Déplacement servant à recueillir des renseignements.
NOTE. Dans ces expressions, le nom information est un collectif et s’écrit au singulier.»(2)
Pourtant, on souhaite souvent obtenir plus d’une information.
Beau méli-mélo tout ça vous ne trouvez pas? Rien de mieux qu’un bon dictionnaire pour vérifier, en cas de doute (et rappelez-vous qu’il est toujours bon de douter!).
Pour ceux que le sujet intéresse, j’ai trouvé un article(3) fort intéressant et plutôt complet, qui pousse plus à fond l’exploration du nombre des mots, en abordant les particularités et différences de sens liées au nombre. Bonne lecture!
-----
(1) [GREVISSE, M. (1990). Précis de grammaire française, 29e édition. Éditions Ducolot, Paris.]
(2) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(3) Site Web des Services d'édition Guy Connolly
Plus d’un est, moins de deux sont
«1. Après plus d’un, le verbe se met presque toujours au singulier, à moins qu’on n’exprime la réciprocité ou que plus d’un ne soit répété :
• Plus d’une Pénélope honorera son pays. (Boileau.)
• Plus d’un fripon se dupent l’un l’autre.
• Plus d’un savant, plus d’un artiste sont morts dans la misère.
2. Après moins de deux le verbe se met au pluriel :
• Moins de deux ans sont passés.»(1)
Mêlant : plus d’un a le sens d’un sujet pluriel, alors que moins de deux devrait signifier un sujet singulier. Non?
Un des … qui
«Après un(e) des, un(e) de, le relatif qui se rapporte tantôt au nom pluriel, tantôt à un(e), selon que l’action ou l’état concerne, quant au sujet, plusieurs êtres ou objets ou bien un seul :
• Observons une des étoiles qui brillent au firmament [ce sont les étoiles qui brillent].
• À un des examinateurs qui l’interrogeait sur l’histoire, ce candidat a donné une réponse étonnante. [un seul examinateur l’interrogeait].
Après un de ceux qui, une de celles qui, le verbe se met au pluriel :
• Un de ceux qui liaient Jésus-Christ au poteau. (Hugo.)
Quand un(e) des… qui contient un attribut, c’est presque toujours le nom pluriel qui commande l’accord :
• La poésie française au XVIe siècle est un des champs qui ont été le plus fouillés. (Sainte-Beuve.)»(1)
À vous de choisir cette fois!
À pied
«En marchant.
NOTE. Cette expression s’écrit au singulier.»(2)
On a pourtant deux pieds pour marcher.
En détail
«En précisant toutes les particularités. Décrire une maison en détail.»(2)
On donne pourtant des détails.
En tout temps
«Quel que soit le moment.
NOTE. Cette locution s’écrit au singulier.»(2)
N’importe quel temps pourrait tout aussi bien signifier tous les temps.
Information
«1. Ensemble de renseignements. Recueillir de l’information sur un sujet. Le traitement de l’information.
2. Événement porté à la connaissance d’un public. SYN. nouvelle.
3. (AU PLUR.) Actualités radiodiffusées ou télévisées.
LOCUTIONS
- Réunion d’information, séance d’information. Rencontre au cours de laquelle des renseignements sont communiqués.
- Voyage d’information. Déplacement servant à recueillir des renseignements.
NOTE. Dans ces expressions, le nom information est un collectif et s’écrit au singulier.»(2)
Pourtant, on souhaite souvent obtenir plus d’une information.
Beau méli-mélo tout ça vous ne trouvez pas? Rien de mieux qu’un bon dictionnaire pour vérifier, en cas de doute (et rappelez-vous qu’il est toujours bon de douter!).
Pour ceux que le sujet intéresse, j’ai trouvé un article(3) fort intéressant et plutôt complet, qui pousse plus à fond l’exploration du nombre des mots, en abordant les particularités et différences de sens liées au nombre. Bonne lecture!
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(1) [GREVISSE, M. (1990). Précis de grammaire française, 29e édition. Éditions Ducolot, Paris.]
(2) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
(3) Site Web des Services d'édition Guy Connolly
lundi 1 novembre 2010
Noël en octobre?
Me rendant au travail mercredi dernier, je suis tombée face à fils avec ceci :
ZE sapin de la Place Ville Marie. Le 27 octobre. Déjà installé.
Trouvez pas qu’il y a quelque chose d’incongru à voir un sapin de Noël ET des feuilles dans les arbres dans un même coup d’œil? Z’avez pas, vous aussi, cette borne psychologique du 1er novembre, après l’Halloween, comme date «réglementaire» pour commencer à installer les décorations de Noël?
Oui, bon : je veux bien croire qu’avec pareil attirail, l’administration de la Place Ville Marie veut probablement «jouer safe» et s’assurer que la neige n’aura pas commencé à tomber, histoire de faciliter l’installation de l’immense arbre. Reste que ça m’agace quand même un tout-tit-peu.
Je me console en me disant qu’au moins, on n’avait pas encore commencé à l’allumer, le soir!
Quoique, en fait, c’est peut-être simplement qu’il ne faisait pas encore assez sombre, quand je suis partie du travail, pour que les lumières soient allumées? Mouaif…
ZE sapin de la Place Ville Marie. Le 27 octobre. Déjà installé.
Trouvez pas qu’il y a quelque chose d’incongru à voir un sapin de Noël ET des feuilles dans les arbres dans un même coup d’œil? Z’avez pas, vous aussi, cette borne psychologique du 1er novembre, après l’Halloween, comme date «réglementaire» pour commencer à installer les décorations de Noël?
Oui, bon : je veux bien croire qu’avec pareil attirail, l’administration de la Place Ville Marie veut probablement «jouer safe» et s’assurer que la neige n’aura pas commencé à tomber, histoire de faciliter l’installation de l’immense arbre. Reste que ça m’agace quand même un tout-tit-peu.
Je me console en me disant qu’au moins, on n’avait pas encore commencé à l’allumer, le soir!
Quoique, en fait, c’est peut-être simplement qu’il ne faisait pas encore assez sombre, quand je suis partie du travail, pour que les lumières soient allumées? Mouaif…
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