Contexte :
«Ce sens semble s’être répandu à partir du français aux langues voisines, allemand, italien, espagnol, et, naturellement, la langue sœur qu’était le franco-anglais de l’époque, un anglo-normand mâtiné de saxon qui a donné soup.»(1)
MÂTINER
«v. tr. ZOOTECHN. Couvrir (une chienne de race), en parlant d’un chien de race différente (généralement croisée ou commune). ⇒ croiser.»(2)
«v. tr. Couvrir une chienne de race, en parlant d’un chien de race différente ou d’un corniaud(a).»(3)
MÂTIN
«n. m. et f. NOM MASCULIN ET FÉMININ (FAM.) (VX) Personne délurée. NOM MASCULIN Chien de chasse ou de garde.»(4)
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(a) CORNIAUD ou CORNIOT
«n. m. 1. Chien bâtard. → Le sens littéral de ce mot est ‘‘chien fait au coin de la rue’’. 2. Fam. Imbécile.»(3)
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(1) [DUNETON, Claude (2005). Au plaisir des mots. Éditions Denoël, Paris, p. 100.]
(2) [ROBERT, Paul (2004). Le nouveau Petit Robert. Paris.]
(3) [Le petit Larousse illustré 2012, édition limitée, éditions Larousse, Paris.]
(4) [DE VILLERS, Marie-Éva (2007). Multidictionnaire de la langue française, 4e édition. Éditions Québec Amérique inc.]
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